Zurich/Genève, le 14 octobre 2014 – Près de trois CFO suisses sur quatre sont optimistes sur la situation économique suisse (73%), contre seulement 64,9% en Europe continentale. De plus, presque la moitié (43,5%) envisage de recruter de nouveaux collaborateurs pour leur équipe au cours des douze prochains mois. Ces chiffres sont issus du baromètre international Michael Page dédié aux CFO et basé sur les réponses de plus de 2’800 CFO.Un CFO sur trois en Suisse gagne plus de 200 000 euros par an, bonus inclus (32,2%), soit deux fois plus que la moyenne internationale (14,3%).La part variable représente 38,5% de leur rémunération globale, ce qui est largement au-dessus de la moyenne vis-à-vis de leurs homologues européens (28,1%).L’optimisation des processus (63.5%) et celle des coûts (60%) sont les premières priorités des CFO suisses en 2014. La situation économique de la Suisse est jugée positive par la majorité des CFO interrogés, ainsi, environ 73% des répondants se déclarent confiants ou très confiants lorsqu'on les interroge sur la santé et le dynamisme des marchés sur lesquels leur entreprise opé- rera au cours des 12 prochains mois. Ce chiffre est au-dessus de la moyenne internationale (68%) et européenne (64,9%). De plus, près de la moitié des CFO (43,5%) envisage de recruter pour renforcer le département finance avec de nouveaux collaborateurs au cours des douze prochains mois.Les CFO suisses s’affichent également comme des leaders du changement et associent par conséquent des compétences en finances mais également en stratégie. Plus de quatre CFO sur cinq prévoit de mettre en œuvre des changements stratégiques au cours des 12 prochains mois (81,7%). Parmi lesquels figurent l’introduction de centres de services partagés (33,9%), la centralisation (27%) et l’externalisation de certains projets (13%). L’implémentation de nouveaux logiciels est vue comme un changement prioritaire par 36,5% des CFO suisses contre 47% à l’échelle internationale. Leur domaine de compétences s’est également élargi, ces derniers s’impliquant dans des projets IT (41,1%), prenant en charge des responsabilités dans le domaine légal (36,5%) ou encore dans les ressources humaines (33,7%).Luca Semeraro, Managing Director chez PageGroup Suisse commente : « La fonction de CFO est de plus en plus valorisée : autrefois, considérée comme un tremplin vers la celle de CEO, elle est désormais perçue comme une ambition à part entière. Travaillant en étroite collaboration avec les actionnaires et les investisseurs, le CFO joue un rôle hautement stratégique dans l’entreprise et ses décisions possèdent une large influence sur le développement de celle-ci ».Pour renforcer leurs équipes, les CFO suisses recherchent majoritairement des spécialistes du Controlling (26.1%) et de la comptabilité (13.9%). Néanmoins, les deux-tiers soulignent avoir des difficultés à trouver la perle rare (65.2%).Michael Page Actif en Suisse depuis 2001, Michael Page identifie pour ses clients les meilleurs cadres confirmés par sélection et approche directe. Michael Page est une marque de PageGroup, un des leaders mondiaux du conseil en recrutement spécialisé. Côté à la bourse de Londres (MPI), PageGroup recrute, par l’intermédiaire de ses trois marques, des techniciens et employés qualifiés (Page Personnel), des cadres confirmés (Michael Page) ainsi que des directeurs opérationnels ou fonctionnels (Page Executive). Page Group compte 159 bureaux dans le monde, dont 5 en Suisse dans les villes de Genève, Zurich et Lausanne.Global CFO Barometer 2014 Le Global CFO & Financial leadership Barometer, créé par Michael Page, vise à identifier les principales tendances et les perspectives des CFO et des leaders financiers en termes de carrières, de projets et de stratégies de recrutement dans le monde entier. Entre mai et juin 2014, 2'847 CFO et leaders financier, basés dans plus de 70 pays diffé- rents, ont été interrogés, dont 115 en Suisse, via un sondage en ligne. L’enquête couvre différentes branches d’activités, parmi lesquelles les biens de consommation, l’énergie, la vente, les services financiers, le tourisme, les administrations publiques et porte sur des petites comme sur des grandes entreprises.